Quelques définitions : espace insécable : espace spécifique placé entre deux mots (ou un mot et une ponctuation) pour ne pas les séparés en fin de ligne. Cela évite qu’un mot, un ensemble de mots, un nombre, une date ou une ponctuation ne soient rejetés et isolés au début de la ligne suivante, ce qui nuirait à la fluidité de la lecture trait d’union insécable : pour garder le mot sur la même ligne afin d'éviter que le mot, nombre ou expression qui le contient soit coupé s'il tombe en fin de ligne tiret conditionnel : tiret invisible qui est activé (donc coupant le mot) uniquement si le mot est trop long pour tenir sur la ligne césure : coupure d'un mot à la fin d’une ligne en accord avec les règles de la césure en ajoutant un tiret à la fin de la ligne césurer le texte : si un mot est trop long pour tenir sur une ligne, Word et Writer le déplacent automatiquement au début de la ligne suivante au lieu de le couper. On peut aussi utiliser la fonction manuelle de coupure de mots pour insérer des traits d'union conditionnels ou insécables et définir l'espace maximum autorisé entre un mot et la marge de droite sans coupure de mot. Pour en savoir plus : Word (Onglet Mise en Page/groupe Mise en Page/Coupure de mots/Aucun) – Writer (Outils/Options/Paramètres linguistiques/Linguistique /Options/Coupure automatique/cocher ou décocher). Consignes : 1.Mettre les marges Haut et Bas à 1,3cm, G et D à 2,5cm 2.Créer 2 colonnes semblables (espacées de 0,5cm avec trait de séparation) 3.Justifier et mettre la séparation sur 4 4.Césurer le texte en effectuant ces 3 exemples : 5.Remplacer les espaces dans l'expression « (< et >) » par des espaces insécables (OO/LO : Insertion/marques de formatage/Espace insécable); mettre la séparation entre les 2 colonnes sur 4, 6 ou 11 pour voir l'effet (l'expression n'est pas coupée) ; remettre la séparation sur 8 ; 6.Remplacer le trait-d'union normal des 2 mots « multi cadres » par un tiret insécable ; mettre la séparation entre les 2 colonnes sur 6 ou 9 pour voir l'effet : le mot est coupé en 3 ; 7.Mettre la séparation entre les 2 colonnes sur 9 et remplacer le trait d’union insécable des 2 mots « multi cadres » par un trait conditionnel : quel changement s'est opéré ? Col 1 : ................ - Col 2 : ................ 8.Remettre la séparation sur 8 et ajoutez l'image au milieu entre les 2 colonnes (ancrage au § ou au caractère, adaptation du texte : renvoi relatif à la page ou renvoi dynamique à la page). Pour obtenir l'image dans le pdf : Affichage/Afficher et masquer/Éléments de barre d'outils/Afficher les outils Édition/Cliquer G sur prendre un instantané/Sélectionner l'image. 9.Enregistrer dans Mes exercices+prénom sous « Article-corrigé.odt ou .doc » HTML : que cachent donc ces quatre lettres ? Sorte d’espéranto informatique, le langage HTML (Hypertext Markup Language) a été élaboré en Suisse par des programmeurs du laboratoire de recherche du CERN. Cette lingua franca du World Wide Web permet de formater du texte, d’ajouter des traits, des images, du son et des vidéos, puis de sauvegarder le tout dans un fichier texte ASCII, lisible par n’importe quel ordinateur. L’essentiel de HTML réside dans les balises (ou encore marqueurs), mots clés encadrés de chevrons (< et >), qui indiquent le type de contenu à venir. Bien sûr, tant que vous n’ouvrez pas le fichier dans un programme spécial appelé navigateur, HTML ne ressemble qu’à un bloc de texte parsemé de signes inférieur à et supérieur à. Un navigateur est en mesure d’interpréter les balises HTML et de présenter le document formaté à l’écran. Le composant principal de HTML se cache derrière la première lettre de ce sigle : hypertexte. Les fichiers HTML peuvent contenir des liens vers d’autres documents HTML ou pratiquement n’importe quelle entité sur Internet. Il est donc possible de créer plusieurs pages Web et de permettre aux utilisateurs de passer de l’une à l’autre. Vous pouvez également établir des liens vers les pages Web d’autres sites. HTML a connu des changements radicaux ces dernières années. La norme HTML 4 vise à ce que les feuilles de styles prennent le pas sur la majorité des éléments orientés création. Conceptuellement, HTML 4 a été scindé en trois interprétations : stricte, transitionnelle et multi­cadres. Chacune d’elles amène de nouvelles idées et techniques importantes à comprendre pour tout utilisateur de ce langage. Le plus grand défi consiste néanmoins à savoir comment employer HTML 4 dans le monde réel. Ce langage est en effet plutôt un idéal qu’une convention. La prise en charge des feuilles de styles par les navigateurs laisse toujours beaucoup à désirer, et de nombreuses exploitations récentes des balises ne présentent pas encore la moindre cohérence. Cependant, même si tel était le cas, nous serions toujours confrontés au fait que de nombreux internautes utilisent d’anciens navigateurs, ce qui pose des problèmes de compatibilité vers le bas pour beaucoup d’entre eux. HTML 4 est détaillé et éphémère. Ses trois interprétations (stricte, transitionnelle et multi­cadres) illustrent que ce langage est en fait beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Ses constantes révisions, réorganisations et restructurations témoignent de sa croissance et de son évolution. La norme la plus récente, HTML 5, spécifie deux syntaxes : HTML5 et XHTML5. Dans le langage courant, HTML5 désigne souvent un ensemble de technologies Web (HTML5, CSS3 et JavaScript) permettant notamment le développement d'applications. Les spécifications sont publiées par l'organisme de standardisation, le W3C (http://www.w3.org/TR/html5/). La nouvelle génération HTML 5, prévue pour aussi pour les appareils mobiles, remplacera à long terme HTML 4, XHTML 1.x et XHTML 2 qui a été abandonné. Cette évolution consiste en une multitude de nouvelles fonctionnalités qui ont été apportées au langage HTML ainsi qu’au Javascript : code allégé, balises supplémentaires, balises multimédia, formulaires améliorés, géolocalisation...